Le cédez-le-passage cycliste au feu rouge, un moyen pour améliorer la sécurité
Le feu rouge, instrument phare de la gestion du trafic automobile, contraint les cyclistes à des redémarrages coûteux en termes d’efforts. Est-ce la seule raison pour laquelle nombre d’entre eux encourent l’opprobre en s’affranchissant d’un arrêt systématique ou bien les arguments de sécurité avancés par certains d’entre eux sont-ils parfois justifiés ?
Le cédez-le-passage cycliste au feu rouge introduit par le décret 2010 1390 du 12-11-2010 et complété en février 2012 par l’introduction des panonceaux M12 dans l’IISR a permis de confirmer cette intuition : leur multiplication pour les mouvements de tourne-à-droite (ou de tout-droit dans les carrefours en « T ») n’a pas entraîné d’afflux d’accidents.
Confrontés au besoin de multiplier les mouvements possibles, certains techniciens ont plaidé pour une extension du domaine d’emploi de ces panonceaux. Ce fut chose faite au travers du décret 2015-808 du 2 juillet 2015 et de l’arrêté du 23 septembre 2015 sur la signalisation.
18 mois après la parution de ces textes les gestionnaires utilisent très peu cette nouvelle possibilité. Seule la ville de Sceaux a systématisé l’équipement de ses carrefours à feux et Paris a tenté une discrète « expérimentation » sur une quinzaine de mouvements.
C’est pour convaincre les gestionnaires de l’intérêt de cette disposition que la CIDUV a réalisé un clip vidéo.
Visualiser le clip vidéo sur le cédez-le-passage cycliste au feu rouge