Vélo et territoires : après la réforme, les collectivités toujours au centre de l’action!
La loi NOTRe, la loi MAPTAM, la loi de reconfiguration des Régions sont passées, les collectivités s’adaptent… Et le vélo dans tout ça ? Les DRC font le point sur les « Bonnes raisons et piliers des politiques cyclables », avec les nouvelles compétences qui se dessinent pour chaque échelon de collectivité : plus que jamais, le vélo est un outil au service du projet des territoires, il s’insère parfaitement dans de nombreuses compétences. Tous les niveaux sont mobilisés ! Les fiches mises à disposition par les DRC le démontrent.
Les bonnes raisons
Les bonnes raisons de développer l’usage du vélo sur le territoire n’ont pas changé, elles sont même de plus en plus évidentes ! Vecteur de développement touristique, offre de loisirs, activité physique accessible, mais aussi outil de mobilité et de santé publique, le développement du vélo constitue une politique publique rentable. Les nombreux élus qui agissent au quotidien dans ce sens l’ont bien compris. A la veille de la COP21, développer un mode de déplacement et de loisirs non-polluant devrait être une évidence pour tous : les conséquences d’une augmentation de la pratique a des effets positifs directs et indirects pour la collectivité et pour les ménages. Coût global de la pollution de l’air, sédentarité et risques de maladies associés, manque d’autonomie des publics scolaires ou précaires, part croissante des coûts des carburants pour les ménages les plus modestes : le vélo permet de répondre, au moins partiellement, à ces enjeux. Mais au-delà des défis liés à la mobilité, le vélo est une formidable opportunité pour le développement des territoires, zones rurales en tête, comme en témoigne le spectaculaire développement du tourisme à vélo ces dernières années.
Les piliers
Alors comment passer des bonnes intentions à la mise en œuvre ? Sur quels piliers s’appuyer pour développer l’usage du vélo ? Toutes les collectivités, chacune à son niveau, disposent de leviers privilégiés. Par exemple, pour les Départements et les Intercommunalités, il y évidemment la voirie : réaménagement favorable au vélo, signalisation, création de sites propres à haute valeur ajoutée… Pour les Régions et les Départements, selon des modalités propres, l’accompagnement financier des projets locaux. Et bien sûr, pour chacun des trois niveaux, le tourisme, une compétence et surtout un intérêt partagés. Sans oublier l’écomobilité scolaire, l’intermodalité, l’insertion sociale, le développement durable…
Des outils pour mobiliser
Voici des fiches de synthèse, chacune dédiée à un niveau de collectivité, Région, Département, Intercommunalité. Elles synthétisent les bonnes raisons et les piliers d’une politique cyclable. Ces supports réalisés par les DRC sont des outils au service de la formulation du projet des collectivités et peuvent aider à mobiliser ceux qui ne le sont pas encore.
Joseph D’halluin